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XIXème siècle | Surveillant général |
Né en 1819 dans les lycées napoléoniens.
Le recrutement des «surgés» se fait dans le groupe
des maîtres d'étude. C'est un passage dans l'évolution de la carrière
administrative des maîtres d'étude devenus répétiteurs en 1853. Les
«surgés» peuvent devenir principaux de collège ou censeurs dans les
lycées.
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D'après les textes officiels de l'époque, « les surveillants généraux sont les auxiliaires nécessaires du censeur, ils sont chargés sous les ordres du fonctionnaire de diriger les maîtres d'étude, de les aider de leur autorité et de leur expérience. » |
IIIème République
Fin XIXème - début XXème
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Un nouvel éducateur ? | La discipline scolaire a toujours une tonalité d'ordre moral et social mais de nouvelles convictions républicaines de laïcité, de solidarité et de justice se répandent. | Arrêté du 5/07/1890 : les punitions auront toujours un caractère moral et réparateur : le piquet, les privations de récréations... sont formellement interdits. |
IVème République | Encore le «surgé» !!! | Recherche d'une certaine démocratisation et d'une ouverture sur la vie, grâce au courant des nouvelles pédagogies et de la psychologie de l'enfant (Durkheim, Buisson, Piaget, Freinet ) | De nouvelles attributions : les surveillants généraux, membres du personnel administratif des établissements sont chargés, sous l'autorité du chef d'établissement, du maintien de l'ordre et de la discipline. Ils participent au contrôle des effectifs de la cantine et à la surveillance du travail des élèves et veillent à leur éducation. |
Au lendemain de la seconde guerre mondiale | Encore... toujours le «surgé» !! |
Volonté de faire de l'éducation et de donner
aux élèves une formation civique et morale solide.
Ils demandent le remplacement des termes "surgé"
et "pions" par ceux de "conseillers d'éducation" et "d'éducateurs -
animateurs".
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La fonction d'animation culturelle se développe
(suppression du code de discipline, création des foyers, des coopératives
scolaires, des clubs...)
Circulaire du 18/04/1958 : le surveillant
général participe à l'action pédagogique et éducative de l'équipe administrative
en particulier dans la direction des études surveillées.
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Vème République | Surveillant Général |
1959 : Allongement de la scolarité obligatoire
jusqu'à 16 ans.
1965 : le premier inspecteur « Vie scolaire
» est nommé.
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Circulaire du 11/11/1965 : le surveillant
général est chargé de la vie scolaire : il est responsable de l'ordre,
de la discipline, et du fonctionnement des activités péri-scolaires.
Il s'occupe particulièrement de la vie collective
des élèves internes.
Il acquiert une bonne connaissance des élèves
et peut ainsi apporter des renseignements précieux au chef d'établissement
et aux familles.
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1968 | Surveillant Général |
Volonté de modifier l'atmosphère psychologique
et pédagogique des établissement d'enseignement.
Après 1968 : d'importants changements
ont lieu :
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1970 | Conseiller d'éducation | Période de mutation | Les «surgé» ne veulent plus être des « adjudants »dont le rôle est essentiellement de punir et de faire régner l'ordre dans les couloirs mais des éducateurs et des animateurs. |
1982 | Conseiller principal d'éducation | Le CPE assure des rôles multiples, parfois opposés, oscillant entre éducation et pédagogie. |
Sans abandonner la mission disciplinaire, d'autres
rôles complètent sa fonction :
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L'adolescence aux milles visages, A. BRACONNIER et D. MARCELLI, Ed. universitaire, 1988. Ouvrage un peu ancien mais qui reste d'actualité sur le sujet de l'adolescence.
Adolescence en crise, vers le droit à la reconnaissance sociale, M. FIZE, Hachette éducation, 1998. Point vue sociologique sur l'adolescence.
Education, société et politique, une histoire de l'enseignement en France de 1945 à nos jours, A. PROST, Folio, 1992. Regroupement d'articles très synthétiques et bien problèmatisés sur l'histoire de l'éducation.
Donner du sens à l'école, M. DEVELAY, ESF éditeur, 1998. Comment construire le rapport au savoir et le rapport à la loi pour redonner sens à la scolarité ?
Ecole et savoir dans les banlieues... et ailleurs , B. CHARLOT ? E. BAUTIER, JY. ROCHEX, Ed A. Colin, 1993. Bon livre qui bouscule les préjugés sur l'école en banlieue et la notion de reproduction sociale.
Les établissements scolaires entre l'éthique et la loi, JP OBIN, Hachette éducation, 1996. Ouvrage à destination des chefs d'établissement, mais qui donne une bonne méthode d'analyse des situations aux Cpe.
L'absentéisme des lycéens, les rapports de l'éducation nationale, CNDP Hachette éducation, 1998. Chapitre intéressant sur les moyens de lutte contre l'absentéisme.
Microsociologie de la vie scolaire, G. LAPASSADE, Poche éducation, 1998. Bonne introduction à l'ethnographie de l'école.
Qu'est-ce que la citoyenneté ? D. SCHNAPPER, Folio Actuel, 2000. Ouvrage riche sur la notion de citoyenneté.
La citoyenneté à l'école , C. CREMIEUX, Syros, 1998. Ouvrage très pratique sur l'éducation à la citoyenneté aujourdhui.
Quelle école pour quelle citoyenneté ? G. ROCHE, ESF éditeur, 1998. Synthèse complète de la notion de citoyenneté à l'école hier et aujourd'hui.
Pour tous renseignements, consultez le site des IUFM