|
|||||
L'ancêtre des classes relais remonte à 1949 et avait pour dénomination : classe d'adaptation. Depuis 1985 d'autres projets expérimentaux ont vu le jour : auto-école, DSA (dispositif de socialisation et d'apprentissage), classe tremplin, projet décrocheur ou encore LATI (lieu d'accueil temporaire individualisé). Ces initiatives d'aide aux collégiens encore soumis à l'obligation scolaire mais en voie de déscolarisation voire de marginalisation ont été regroupées sous l'appelation de "dispositifs relais". Pour
qui ? Qu'est
ce qu'une classe relais ? Le
Fonctionnement Le
rôle de l'éducateur L'admission La
sortie Nomination
des enseignants Résumé d'un article paru en mars 2000 dans le "Monde de l'éducation", page 74 Note sur les classes relais préventives : rendre l'élève capable de réintégrer son collège d'origine sans qu'il se mette en marge de l'institution scolaire. En plus des apports disciplinaires, travail sur la méthodologie, le comportement... Il importe aussi de donner des réflexes de travail en classe, de donner des notions de respect des personnes et des biens. Resocialiser et rescolariser, en résumé. Les Ateliers relais devraient ouvrir prochainement dans plusieurs académies. Trois mouvements d'éducation populaire sont partenaires : La ligue de l'enseignement, les CEMEA (centres d'entrainement aux méthodes d'éducation actives) et les francas. La convention signée avec Ferry et Darcos créera ces ateliers dans le même esprit que les classes ou pôles relais. Fruits d'une réflexion amorcée dès la nomination des ministres (lettre de l'éducation 382), ils associeront un dispositif de l'éducation nationale à l'expérience des mouvements populaires d'éducation. Public, objectifs, contenus sont très similaires à ceux des classes relais crées en 98 et qui ont fait leur preuves (préambule de la convention nouvelle). La PJJ n'est cependant plus associée car, selon les ministres, elle compte trop peu de personnels pour faire avancer les ateliers relais. De 15 au départ, 100 à terme ouvriront, surtout dans les académies inscrites au PAV (plan anti violence). Le public est clairement désigné par la convention cadre et le cahier des charges : en l'occurence les jeunes qui rejettent l'école, s'y montrent parfois agressifs, ou s'en absentent de façon répétée, voire sont déja déscolarisés. Aller en ateliers relais n'est pas une sanction, insiste le cabinet du ministre. Rien à voir avec les centres éducatifs fermés. Ils ne sont pas non plus à objectif professionalisant. Rattachés à un collège, mais situés hors des murs, le but est de mettre en oeuvre une démarche de réconciliation sociale et scolaire. Un ou deux enseignants, volontaires, spécialisés selon les cas, et une dizaine de collégiens, travailleront sur leur développement personnel (image de soi même, valorisation personnelle, estime de soi..., organisation de temps etc...), leur socialisation (respect des autres, inscription dans un projet...) et définissent leur projet scolaire (retourner au collège) ou préprofessionnel (apprentissage, LP, alternance). Les associations mettent à disposition des personnels, leurs locaux et leurs savoirs faire. De temps à autre l'éducation Nationale pourra envoyer un COP ou un psychologue scolaire. Enfin, le temps en atelier relais ne doit excéder 3 à 4 semaines.
|
|||||